Nous avons visionné 2 courtes vidéos sur l'autisme.
La première :
La seconde :
Elle nous a invité à aller voir ce site où les visiteurs peuvent se mettre "dans la peau" d'Elliot : http://dismoielliot.fr/
Et donc elle nous a demandé ensuite si nous voulions revoir notre copie, concernant les caractéristiques de l'autisme, et la fin de matinée a été axée sur les nombreux préjugés concernant celui-ci.
Nous avons réalisé nos erreurs, nous avons chacune vu dans notre vie des enfants autistes avec des symptômes différents et nous avons toutes inconsciemment donné cette image à l'autisme en général.
L'après-midi nous avons parlé de la définition de l'autisme, la classification qui a changé depuis 2015, appelé "TSA" (troubles du spectre autistique) elle réunit désormais les diagnostics :
- du trouble autistique
- du syndrome d'Asperger
- du trouble désintégratif et
- du trouble envahissant du développement non spécifié.
Les origines ne sont pas connues même si la piste génétique est privilégiée. La nouvelle classification ne donne plus que 2 critères d'altérations :
- des déficits de la communication sociale et des interactions sociales dans plusieurs contextes
- des comportements répétitifs et des intérêts restreints (l'hyper et l'hypo sensibilité sont incluses dans ce critère)
Comme à l'habitude pour poser un diagnostic tous les critères devront être réunis (âge, contexte...)
L'autisme est donc un handicap mental (déficience intellectuelle) et non une maladie comme certains pourraient le penser, on n'en guérit pas, par contre il y a un accompagnement qui permet aux personnes atteintes d'améliorer leur quotidien.
C'est un trouble neurodéveloppemental apparaissant au cours des 3 premières années de la vie, en gros lors du développement du cerveau quelque chose ne se passe pas comme prévu.
On nous a montré d'autres courtes vidéos, dont celle de cette blogueuse a mis plusieurs vidéos sur sa chaîne Youtube :
La seconde :
L'après-midi aura donc été consacré aux définitions et aux caractéristiques du trouble, afin de nous faire comprendre au mieux la représentation du monde et le ressenti d'une personne atteinte d'autisme.
Nous avons beaucoup parlé des sens... la "théorie de l'esprit", avec le test de Sally et Anne...
80% des enfants autistes (de plus de 4 ans) montreront la boîte, ils seront incapables de se mettre dans la peau de Sally, encore une fois il faut vraiment que tous les critères soient réunis pour qu'un médecin pose un diagnostic.
La première partie de la 2ème journée a été consacrée aux divers signes qui peuvent être observés chez l'enfant par la famille, l’entourage (école, ass mat) et enfin par les professionnels de santé, pouvant laisser penser que l'enfant est atteint d'un trouble du spectre autistique (TSA).
Les premiers doutes doivent venir des parents et en aucun cas de l'ass mat, il y a parfois un problème de déni de la famille, dans ce cas il faut faire appel à la PMI.
Nous avons parlé des différentes consultations qui vont petit à petit préciser le diagnostic, qui ne sera fixé définitivement qu'après de nombreux tests. Cela peut prendre énormément de temps c'est pour cela qu'il faut agir au plus tôt, pour permettre une prise en charge le plus tôt possible.
Il existe plusieurs méthodes de prises en charge.
Même si les origines ne sont pas encore bien connus la majorité des études tendent vers le handicap, mais quelques médecins estiment encore qu'il s'agit d'une maladie mentale et de ce fait orientent les familles vers une psychanalyse.
On nous a parlé des pictogrammes, pour donner des repères, pour nommer des émotions...
Nous avons visionné une vidéo très sympa, surtout que la petite fille parle de son petit frère...
Les premiers doutes doivent venir des parents et en aucun cas de l'ass mat, il y a parfois un problème de déni de la famille, dans ce cas il faut faire appel à la PMI.
Nous avons parlé des différentes consultations qui vont petit à petit préciser le diagnostic, qui ne sera fixé définitivement qu'après de nombreux tests. Cela peut prendre énormément de temps c'est pour cela qu'il faut agir au plus tôt, pour permettre une prise en charge le plus tôt possible.
Il existe plusieurs méthodes de prises en charge.
Même si les origines ne sont pas encore bien connus la majorité des études tendent vers le handicap, mais quelques médecins estiment encore qu'il s'agit d'une maladie mentale et de ce fait orientent les familles vers une psychanalyse.
On nous a parlé des pictogrammes, pour donner des repères, pour nommer des émotions...
Nous avons visionné une vidéo très sympa, surtout que la petite fille parle de son petit frère...
...en fait en connaissant bien l'enfant on peut parfois arriver à entrer dans son monde et à l'en faire sortir. On peut se demander s'il est bien ou mal de vouloir sortir un enfant atteint d'autisme d'une bulle dans laquelle il se sent bien, en sécurité...
L'enfant atteint d'autisme a une ou plusieurs hyper ou hypo sensibilités, le professionnel de santé les identifiera lors des tests, et l'environnement est à adapter en fonction, l'ass mat peut ainsi décider en fonction de ces sensibilités et de leur degrés si elle peut accueillir ou pas l'enfant.
L'ass mat pourra accepter d’accueillir l'enfant si elle s'en sent capable et si les bonnes conditions sont réunies : par rapport aux autres enfants en accueil, par rapport au logement, à la famille de l'ass mat...
Grace à cette formation nous sommes désormais un peu préparé à ce qui pourrait nous être expliqué lors d'un entretien avec un parent, pour ce qui est de l’accueil nous avons désormais quelques pistes, mais chaque enfant atteint d'autisme étant différent (comme tout les enfants dit "normaux" d'ailleurs) il n'y a que les parents (et les protocoles...) le moment venu qui pourront nous guider...
Comme pour tout autre enfant, il s'agira de faire en sorte que sa journée se passe pour le mieux, il n'est pas dans les fonctions de l'ass mat de faire faire des exercices spécifiques, au contraire il faut que l'enfant se sente dans un lieu "de répit".
Nous sommes reparties avec bon nombre de documents à lire sur les différentes méthodes notamment...
